Samedi 21 et Dimanche 22 Mai se sont déroulés cinq ateliers « Promenades » à Saillans

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Accompagnés par des animateurs professionnels et bénévoles, des petits groupes ont eu l’occasion de visiter ou revisiter un quartier du village, leurs abords immédiats, d’échanger des points de vue et d’envisager des transformations possibles à partir des questions suivantes :

  • Êtes-vous déjà venu dans ce quartier ? Racontez un moment vécu dans ce lieu.
  • Qu’est-ce qui s’y passe ? Qu’est-ce que vous y faites ?
  • Est-ce qu’il y a des choses qui ont changé dans la vie du quartier ? Depuis quand ?
  • Dans l’idéal, que voudriez-vous que ce lieu soit ?
  • Qu’est ce qui nous en empêche ?
  • Que peut-on faire, concrètement, pour changer les choses ?

Ces ateliers ont été imaginés pour que les habitants parlent de leurs espaces quotidiens, et que la juxtaposition des visions de chacun se traduise par des problématiques communes. Chaque élément distingué a été ainsi débattu, ce qui fait que les éléments de synthèse présentés ci-dessous ont déjà été soumis à une forme de débat citoyen. La prochaine étape consiste en la réalisation de « tables thématiques » où les volontaires seront accompagnés par Claire Bonneton pour se rapprocher le plus de la rédaction finale de cette étude : les objectifs de révision du PLU.

L’équipe d’urbaniste, paysagiste, architecte, éducation populaire a fait une synthèse qui permet de dégager différentes thématiques de travail de ce dernier atelier. Le but de cette étude est de traduire les souhaits, interrogations et mécontentement de chacun sous forme d’objectifs de révision du Plan Local d’Urbanisme de Saillans.

Ces objectifs après le déroulement de l’étude ne pointeront pas directement des projets précis, mais dessineront les contours des orientations d’aménagement que les habitants auront décidés collectivement. La traduction opérationnelle de ce travail aura lieu plus tard avec une procédure de révision du PLU qui ne sera lancé au plus tôt qu’en 2017.

L’équipe a procédé à la traduction des retours de chacun par promenades.

Voici ci-après la synthèse des échanges :

PROMENADE 1 : LES SAMARINS

Un ancien plateau agricole, irrigué par le Contècle et la bélière (système d’irrigation à partir d’une source voisine du Contècle). Ce plateau est scindé en deux par la déviation / RD. L’urbanisation de ce secteur s’est développée principalement au Sud de la RD. Le quartier « Nord »  qui se trouve isolé, est principalement occupé par des jardins.

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Problématiques :

  1. Habitat, Quartier en mutation :

De nombreuses familles avec enfants viennent s’installer dans le quartier, prennent le relais de personnes plus âgées.

Comment accompagner cette dynamique d’urbanisation ?

Comment encadrer le développement urbain pour permettre une densification du quartier en préservant un équilibre entre bâti et jardins ? Conserver l’esprit de convivialité, la tranquillité du quartier.

Permettre l’implantation de petits collectifs (3 ou 4 familles) ?

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  1. Patrimoine lié à l’eau :

Tradition saillansonne de la baignade : ancienne ferme agricole avec bassin face au pont de Saillans, ancien canal (aujourd’hui asséché).

Contècle : une des deux sources d’eau potable de Saillans : est-ce un facteur limitant pour l’urbanisation de la commune ?

Le Contècle, et les parcelles jardinées sont aujourd’hui le lieu de baignade « secret », le lieu de refuge des Saillansons l’été, lorsque les bords de Drôme sont pris d’assaut par les touristes. De nombreuses parcelles sont jardinées par des habitants du centre-bourg.

Patrimoine bâti / patrimoine social.

 

  1. Accès aux Samarins par la RD :

Parcours piéton très bruyant, minéral, chaud, peu agréable.

Des espaces d’arrêt prévus pour contempler le bourg et la Drôme complètement non accueillants.

> Amélioration des parcours doux (sécurisation, accessibilité PMR) pour permettre /inciter davantage les habitants des Samarins à se rendre à pied / vélo au centre-bourg plutôt qu’en voiture.

Problématique stationnement / déplacements doux

> Contrainte : espace très restreint entre la voie ferrée, la RD, et les falaises de la Drôme

(éboulement lors d’une crue récente qui a emporté un ancien cheminement piéton permettant d’accéder au point de baignade de Cachepou)

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SYNTHESE (paysagistes) et pistes de réflexion: Le quartier des Samarins présente une certaine singularité par rapport aux autres espaces de la commune.

Son organisation autour du Contècle et de ses ouvrages patrimoniaux lui donnent une ambiance « jardinée » et fertile qui contraste avec le caractère plus dense et minéral du centre-bourg. La route départementale et son caractère « autoroutier » créent aujourd’hui une rupture dans les déplacements entre ces deux pôles de vie.

Dans un objectif large de recréer du lien et faciliter les déplacements, un ensemble d’actions pourraient viser à un « ralentissement » sur la portion de RD concernée :

inclure la voie vélo dans l’espace protégé, en l’élargissant, modifier la qualité de l’ouvrage de séparation entre la voie et la zone piétonne pour « signaler » la traversée d’une zone habitée, effectuer des plantations, réaménager simplement les petites zones d’assises sans décaisser par rapport à la zone piétonne, remettre des garde-corps en bois, etc.

 

PROMENADE 2 : ZA/ voie ferrée

En sortant du centre-bourg, les différents espaces (gare, zone de loisirs, zone d’activités) s’articulent autour de la route départementale, en direction de Crest.

Problématiques :

  1. Les liaisons « modes doux » entre ces espaces :

La dangerosité des déplacements entre le centre et la gare+ZA+zone de loisirs est clairement identifiée par tous. La départementale déconnecte le centre et la gare : les traversées sont périlleuses. La nuit, ces déplacements sont encore plus dangereux. Le dénivelé important entre la voie ferrée et la RD est une contrainte à prendre en compte pour tout aménagement.

Comment trouver des solutions sachant que c’est le département qui a la compétence d’aménagement? A quels coûts? Comment créer/ aménager, un réseau de chemins qui relient les espaces entre eux, sans passer le long de la RD ? (En empruntant le chemin communal qui longe la voie ferrée (au Sud), aucune traversée possible des rails).

Comment relier le centre à la gare? Passerelle? Aménagement pour « ralentir » la circulation?

ex : une personne non voyante habite en face de la gare et manque de se faire renverser à chaque traversée.

  1. Aménagement des espaces « résiduels », gare, entrée de bourg :

La question des modes doux est intimement liée aux zones de stationnement. Il faudrait pouvoir laisser sa voiture sur un parking, en dehors du village et rejoindre le centre. Place de la gare?

L’aménagement « laid » et non utilisé qui fait office d’entrée de village (Point I). Il y a un point d’information que peu de personnes doivent consulter. La fontaine ne fonctionne plus. Pourquoi ne pas faire que des parkings, mais qualitatifs? (avec des plantations) et aménager une vraie zone d’attente du bus. En été, cette zone est envahie de voitures, surtout les jours de marché, au détriment des espaces piétons.

Zone non fonctionnelle.

  1. La qualité paysagère de la ZA des Tuilières :

Zone artisanale à végétaliser. Comment faire avec ce qui est déjà là, à moindre coût, en informant les entreprises par le biais de l’intercommunalité qui en a la compétence. Plantations d’arbres et de haies.

Définir des critères esthétiques à faire appliquer aux futures entreprises qui s’installent. Faut-il encore en accueillir ? Pour quelles créations d’emplois ?

  1. La zone de loisirs :

Une passerelle au-dessus de la Drôme entre l’espace de loisirs (Canoé-Drôme Equisens) et la rive droite (tennis, foot) ?

SYNTHESE (paysagistes) et pistes de réflexion : L’espace résiduel entre la RD et le pont de Saillans constitue une des entrées du village, et un point stratégique pour l’accueil, l’attente, le co-voiturage, etc. Il est donc déterminant de le prendre en charge, de lui donner une fonction, un confort, et/ou une esthétique en cohérence avec l’identité du village. D’autre part, les liaisons piétonnes « sécurisées » entre la gare et le bourg semblent être une priorité. Au-delà du projet ambitieux et coûteux de passerelle ou tunnel, un ralentissement de la portion de RD pourrait être suggéré en renforçant la signalisation et le marquage de la zone de traversée.

Peut-on aller jusqu’à la requalification complète de la portion de la RD entre la passerelle des Samarins et la ZA des Tuilières en voie urbaine ? L’insertion paysagère de la ZA est quasi- inexistante : il faudrait définir un cahier des charges strict (matériaux, volumes des bâtiments, couleurs, plantations) afin de maîtriser l’esthétique des projets futurs et de « rattraper le coup » sur l’existant.

 

PROMENADE 3 : CENTRE –BOURG

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  1. L’occupation/ l’aménagement de l’espace public :

L’espace public ‘utile’ est partout dans le centre de Saillans. Les Saillansons (enfants y compris) investissent la moindre ruelle, placette ou banc à disposition, comme la rue principale.

Quelques espaces publics majeurs :

– Le boulevard de l’Echo, aménagement global à repenser. Projet de containers enterrés. Quelle place pour le stationnement qui aujourd’hui se fait de manière anarchique ? Le statut de l’espace de jeux de boules pour « la longue » : un terrain communal privatisé, géré par une association, grillagé.

– Le Fossé : question du débordement de la terrasse du café et nouvel hôtel. Rapport public/privé. L’hiver, il pourrait y avoir des bancs publics. Enlever les jardinières posées par l’ancienne municipalité ?

– la place du Prieuré, occupée, sauf jour de marché ou manifestation exceptionnelle, par du stationnement.

  1. Le stationnement et la circulation automobile

Les trois plus vastes espaces publics du bourg (Boulevard de l’Echo, les deux places du Prieuré) sont des parkings. Doit-on garder le fonctionnement « sauvage » du stationnement ou définir des zones autorisées avec des durées limitées ?

Certains habitants ont déploré le manque d’une vraie place de village aujourd’hui dans le centre, réservée aux piétons, point de rencontre et de rendez-vous central.

Sur ces 3 espaces publics majeurs, est-il possible d’en retrouver un uniquement piéton ?

Forte demande également pour rendre le centre-bourg piéton.

  1. L’eau, la Drôme, le Rieussec

Les bords de Drôme (les ramières) sont l’espace public majeur du centre-bourg.

Des appropriations à caractère « privé » des abords du Rieussec (pont, plantation d’ifs).

Problème de bouchon créé par les arbres charriés en période de crues et qui viennent se bloquer sous la passerelle.

En aval du pont, possibilité de prolonger l’aménagement des berges du Rieussec pour relier le haut du bourg (Bd de l’Echo) avec les bords de Drôme et la future salle des fêtes ?

 

  1. Le bâti, rénovations, constructions

La reconversion de l’ancienne usine en logements : un exemple de rénovation sans dénaturer le bâtiment initial ? Avant d’ouvrir de nouvelles terres à urbaniser, dans quelle mesure est-il possible d’optimiser le bâti non occupé en centre-bourg (qui offre un contexte d’habitat qualitatif malgré le manque de jardin : vie sociale intense dans les ruelles ou sur les bords de Drôme, proximité des commerces et des services ?) Inventaire des maisons en ruine. Faut-il les rénover, les démolir ? Idée de recréer des passages et des vides au cœur du village. Actuellement, même si la mairie rachète ces « ruines », elle n’a pas les moyens de les rénover. Quelles solutions/ montages financiers/opportunités pour permettre de financer ces rénovations ?

SYNTHESE (paysagistes) et pistes de réflexion: Les usages et l’appropriation de l’espace public participent à la vie du village et permettent la rencontre et les évènements. Pour que ces espaces restent praticables par tous, les appropriations devraient pouvoir rester « réversibles » afin de ne pas privilégier ou exclure certaines pratiques. Une demande prononcée des habitants sur la mise à disposition permanente aux piétons d’une place de village, vaste, point de rencontre rituel des habitants (place haute ou basse du Prieuré ?). Un vrai choix reste à faire concernant la présence des voitures au cœur du bourg : si on imagine des zones exclusivement piétonnes, comment proposer des espaces de stationnement avec une liaison piétonne facilitée ? Suite à l’identification du bâti désaffecté et à la difficulté de rénover dans les périmètres de bâtiments historiques, la commune pourrait développer des AVAP.

PROMENADE 4 : PLATEAU DE LA TOUR

  1. Agriculture sur le plateau

Monoculture de la vigne : comment diversifier ? Quelle alternative à la vigne pour la Clairette ? (raisin de table ? autres fruitiers ?) – traitements, incompatibilité avec de l’habitat.

Protection patrimoniale des cabanons.

Vue sur la ZA, « verrue dans le paysage »

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  1. Urbanisation des coteaux

Urbaniser le coteau pour préserver le fond de vallée agricole.

Le quartier de la Bourque, proche du centre-ville, au tissu urbain déjà constitué et équipé de réseaux semble être propice à une densification. Les habitants du quartier, fortement mobilisés sur la promenade, ont fait part, pour certains, de leur désir de voir de nouvelles personnes s’installer, mais dans un esprit de ‘vie de quartier’.

Quelle densité pour l’habitat ? Quels règlements d’urbanisme pour favoriser le collectif et garder des espaces « perméables », cultivables, etc. ? Quelle vie ensemble dans ces nouvelles constructions ? Habitat partagé, petit collectif, vie de quartier…

> Problématique du règlement des zones AU0 dans le PLU actuel : la vente d’une grande partie des terrains (souhaitée par le propriétaire) est aujourd’hui bloquée car soumise à la vente également des parcelles voisines, ce qui bloque les projets. Est-il possible / souhaitable de garder une mixité terres agricoles-habitat (terres vides à réinvestir pour l’agriculture : fruitiers, maraîchage, …). Question des résidences secondaires et de la « place » pour les habitants.

  1. Habitat léger et logement saisonniers

– Logement des travailleurs saisonniers de la vigne : est-ce à la commune ou aux agriculteurs de les accueillir ? Quels équipements ? Faut-il permettre l’installation d’habitat léger pour les travailleurs de la vigne ?

– Faut-il permettre l’installation d’habitat léger dans cette bande verte boisée identifiée comme espace naturel au PLU ? Quelle forme d’habitat ? Combien ?

Est-il possible de concilier des trames vertes (continuités écologiques) et de l’habitat léger ? Pourquoi ne pas investir plutôt les zones déjà urbanisées ? Question du mitage des coteaux.

  1. Trame verte et bleue

– L’eau, ruisseau de St Jean : continuité écologique entre les collines et la Drôme. Coulée verte à protéger même si quelques personnes souhaitent y habiter.

– Bande verte boisée sur le haut des coteaux, identifiée comme espace naturel au PLU : zone paysagère tampon, essentielle à la transition entre le coteau urbanisé et le plateau agricole. Depuis le plateau, et grâce à cette bande boisée, on ne perçoit plus rien du bourg de Saillans. A confirmer avec des experts, mais cette bande boisée semble également constituer une continuité écologique entre les différentes collines (entre les deux ‘déserts’ écologiques que sont la zone urbaine et le plateau de vignes)

SYNTHESE (paysagistes) et pistes de réflexion :

Cette promenade traverse une succession caractéristique des paysages méditerranéens : le coteau et sa végétation sèche de maquis, le plateau cultivé, un ruisseau discret et encaissé. Avec une vue panoramique sur le massif des 3 Becs et sur la commune de Saillans, ces paysages sont particulièrement appréciés des Saillansons, pour les loisirs (promenade, VTT) comme pour des projets d’habitat.

Beaucoup de discussions ont donc porté sur l’occupation de ces espaces : où et comment habiter le coteau sans détériorer la qualité de ses paysages ? Le quartier de la Bourque est-il le plus à même d’accueillir de nouvelles formes d’habitat, conçues de manière à utiliser le moins possible d’espaces arables, et à ménager des espaces de production vivrière ? Sur le sujet des habitats légers, attention au mitage des espaces naturels et aux dérives que cela peut engendrer (à terme, constructions en dur, non respectueuses du site, etc.). Un habitat, même  «léger », entraînerait une anthropisation du site avec le risque d’urbanisation définitive de cette bande boisée. Comment articuler des nouvelles formes d’habitat avec un patrimoine naturel identifié ?

La question de l’agriculture est également prédominante dans cette promenade.

Malheureusement, nous n’avons pas eu d’agriculteurs au sein des groupes. Il semble nécessaire d’engager le dialogue avec les exploitants agricoles afin de « désamorcer » les conflits et les a priori réciproques.

PROMENADE 5 : LA DRÔME

  1. Espaces naturels des bords de Drôme

Ne rien toucher aux berges proches du village, laisser le côté sauvage.

Possibilité d’ajouter des bancs sur la digue et dans les espaces naturels.

Les zones inondables des ramières ne peuvent fait l’objet que d’aménagements temporaires ou de loisirs. Qu’en est-il du stationnement camping-car ?

Entretien des passages et sentiers : qui les entretient ? Peut-on les éclaircir davantage ?

Non accessibilité de certaines zones car privées.

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  1. Occupation de l’espace loisirs-stationnement en bord de Drôme

– zone de stationnement camping-car : très utilisée en été, elle permet d’accueillir les touristes près du centre-ville. C’est une ressource économique pour le village. Son impact paysager est cependant non-négligeable : peut-on embellir le parking, le couper visuellement de la digue ?

Le boulodrome, réservé aux adhérents d’une association, est peu utilisé et prend beaucoup de place. Le projet de salle de fêtes qui devrait prendre place sur ce secteur (ancien gîte) donnera l’impulsion pour réaménager tout le secteur.

– Zone de loisirs proche du camping : de grandes parcelles communales qui permettent d’accueillir des manifestations d’ampleur. Cependant relativement peu utilisées depuis qu’il n’y a plus d’équipe de foot sur la commune. Comment faire vivre davantage cet espace excentré ?

3 : Quel développement pour les zones AU0 ?

(Quartier les Chapelains – La Maladrerie)

Au sein de ce quartier urbanisé par opportunité, quelques grandes poches vacantes classées en zone AU0. Ressources foncières importantes sur la commune, le classement en zone AU0 n’a cependant pas permis, depuis l’approbation du PLU, l’installation du moindre projet sur ces zones.

Quel projet pour la commune :

– Au vu de leur emplacement, ces trois zones AU0 pourraient accueillir une activité de maraîchage.

Comment activer l’installation d’agriculture sur ces terrais ? Quels sont les leviers d’action ? (Question de l’entente entre propriétaires de terrains et exploitants ou jardiniers pour cultiver ces terres)

– Densification du quartier ? Habitat groupé ? Sous quelle forme ?

– Parking proche du village ?

4 : Mobilités douces

Retrouver un maillage de mobilités douces entre l’entrée et le bourg de Saillans, et au sein du quartier des Chapelains.

Avenue Georges Coupois (avenue des Platanes) : sécuriser le cheminement le long des platanes pour piétons, poussettes, vélos. Créer des liaisons, ruelles traversantes, entre la route royale et l’avenue G. Coupois.

SYNTHESE (paysagistes) et pistes de réflexion :

Les bords de Drôme constituent un espace majeur de la vie du village, et le caractère « sauvage » fait l’unanimité auprès des promeneurs. Si le parking camping-cars est une nuisance visuelle pour certains, des aménagements légers (plantations, mobilier) permettraient de mieux intégrer cet espace dans son environnement naturel.

Le quartier entre G. Coupois et la route Royale doit rester perméable et permettre des traversées (dans l’hypothèse d’une densification et/ ou exploitation agricole), cela afin de favoriser les déplacements doux et les accès à la Drôme/foot/camping depuis le village. Des espaces « mutables », en friche, ont été repérés près du centre-bourg : ce sont des lieux potentiels pour de nouveaux logements.