Relevés météorologiques du mois de juin 2018

Précipitations :
Avec 121,7 mm, elles accusent un excédent de 71 % par rapport à la normale qui est de 71mm.
On a eu 12 jours de pluie, situés entre le 1 et 13 juin.
Il y a eu 22h20 de pluie.
Il y a eu 2 arcs-en-ciel.
Il y a eu 6 jours au cours desquels on a entendu le tonnerre ; un jour avec brouillard.

Températures :
Normales en début de mois ; fraîches à agréables en matinée.
2e quinzaine : températures maximales nettement au-dessus de la normale
On a eu 26 jours avec un maximum égal ou supérieur à 25°C.
Température mini : 8,2°C le 23.
Température maxi : 33,2° C le 30.

Insolation :
Peu ensoleillé jusqu’au 13 ; ensuite très bien ensoleillé.

Vent :
Vent faible.
2 jours avec le « Solaure »
Plus forte rafale, 39 km/h le 5 à 6h49, vent de secteur Est.

Ce mois aura été marqué par une première quinzaine bien arrosée et une deuxième quinzaine sèche aux températures maximales estivales.

 

Lexique météo, ce mois-ci :

L’ORAGE

Les orages font partie des phénomènes météorologiques les plus étonnants et parfois très impressionnants. Ils peuvent produire des averses diluviennes, de violentes rafales de vent, de brusques écarts de températures et peuvent aller jusqu’à la tornade.
La naissance d’un orage nécessite essentiellement de la chaleur, de l’humidité et de l’instabilité.

Les cumulonimbus, ces nuages très beaux et impressionnants que l’on voit principalement en milieu d’après-midi sont les nuages d’orage. Ils se forment de la manière suivante :
• en matinée, le ciel étant parfaitement clair permet au soleil de chauffer le sol, ce qui provoque des ascendances d’air chaud.
• en milieu de journée, cet air chaud, en montant se refroidit et finit par se condenser une fois que le niveau de condensation est atteint. C’est alors que se forme un petit cumulus. Ce nuage continue à se développer vers le haut. Si l’air est suffisamment instable, les courants ascendants vont continuer à monter plus haut en véhiculant de l’air chaud et humide, lequel va entraîner à un certain moment la condensation de la vapeur d’eau en gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace. Ce processus de condensation libère la chaleur latente, laquelle fournit l’énergie nécessaire pour augmenter les mouvements ascendants et leur intensité et de ce fait agrandit la taille de la cellule orageuse.
L’augmentation de la taille du nuage correspond à une augmentation de sa teneur en eau et à une augmentation de la taille des gouttes de pluie ou de glace qui se forment dans les courants ascendants, qui deviennent lourdes et finissent par tomber. En tombant, elles forment un courant descendant qui jouxte le courant ascendant ; c’est à ce moment-là que le nuage arrive à maturité avec chutes de précipitations. L’air froid et les précipitations jaillissent sous le nuage et arrêtent le mouvement ascendant. Après une durée de vie variable le nuage se dissipe et en général le ciel se dégage.

Il y a plusieurs types d’orage.

• Les orages convectifs sont dus à la seule convection d’une masse d’air chaud. Ils sont isolés. Un tel orage peut être uni ou multicellulaire.
• Un orage unicellulaire est bref.
• Un orage multicellulaire est formé d’un groupe d’orages qui s’alimentent les uns les autres.
• Les orages associés à un front froid forment ce qu’on appelle une ligne de grains (une ligne de grains est une ligne instable, bien marquée de rafales de vent et souvent de fortes averses).
• Et enfin les orages supercellulaires qui se forment à l’extrémité d’une ligne de grains : ils peuvent durer plusieurs heures et engendrer des vents très violents et des tornades destructrices.

Les orages peuvent causer la mort et de gros dégâts mais ils peuvent aussi être bénéfiques en apportant un arrosage bienvenu en période estivale.
A signaler : les éclairs fixent l’oxygène sur l’azote atmosphérique, élément nutritif des plantes, lequel est plus facilement absorbé par le sol.

Maurice
Sources : La Météorologie. René Chaboud
La météo. Jeans-Louis Vallée

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